Essai de la Mazda 3 (2026) : toujours un choix de conducteur dans un segment en diminution

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Le marché des petites voitures diminue, mais la Mazda 3 reste un choix étonnamment populaire. Malgré une baisse de 24,1 % des ventes globales de petites voitures cette année et l’arrêt de modèles comme la Hyundai i30 dans certaines régions, la Mazda 3 continue d’attirer les acheteurs avec son mélange de style, de maniabilité et de fiabilité perçue. La question est maintenant de savoir si les dernières mises à jour – y compris les services connectés Mazda et les fonctionnalités de sécurité étendues – justifient la hausse du prix, ou si les acheteurs potentiels devraient envisager des alternatives.

À l’intérieur de la Mazda 3 : sensation haut de gamme, espace limité

L’intérieur du modèle G20 Evolve testé ici semble plus haut de gamme que son prix ne le suggère. Les sièges en tissu sont confortables et les matériaux dans l’habitacle sont généralement bien choisis. Les commandes physiques de climatisation, une rareté dans les voitures plus récentes, ajoutent de la commodité. Cependant, les portes semblent grêles et du plastique noir brillant bon marché entoure le système d’infodivertissement.

L’infodivertissement lui-même a été mis à jour avec des écrans tactiles disponibles de 8,0 ou 10,25 pouces, mais l’écran plus grand semble mal placé pour une utilisation fréquente. Le cadran rotatif reste la méthode de saisie la plus pratique. Apple CarPlay et Android Auto sans fil sont désormais standard, même si le système n’a pas la profondeur de certains concurrents.

L’espace pour les passagers arrière est restreint, adapté aux enfants mais exigu pour les adultes. La capacité du coffre est également faible, à seulement 295 litres, soit moins que celle de concurrents comme le BYD Dolphin ou la Skoda Scala. Cela rend la Mazda 3 moins pratique pour les familles ou ceux qui transportent fréquemment des marchandises.

Performances et tenue de route : l’avantage Mazda

Sous le capot, le G20 Evolve est équipé d’un moteur quatre cylindres atmosphérique de 2,0 litres produisant 114 kW et 200 Nm. Ce n’est pas l’option la plus puissante de la catégorie, mais elle offre une puissance douce et linéaire. Le moteur est adéquat pour la conduite quotidienne, même s’il lui manque la puissance instantanée des alternatives hybrides ou électriques.

La consommation de carburant est un point faible ; attendez-vous à plus de 10 litres aux 100 km en conduite urbaine. C’est plus élevé que des concurrents comme la Toyota Corolla hybride, qui offre une efficacité nettement meilleure.

Là où la Mazda 3 brille vraiment, c’est dans sa dynamique de conduite. La direction est parfaitement pondérée et la suspension offre un bon équilibre entre fermeté et confort. La maniabilité est précise et prévisible, ce qui en fait l’une des voitures les plus attrayantes à conduire de sa catégorie.

Sécurité et fonctionnalités : mises à niveau modernes

La Mazda 3 détient une cote de sécurité ANCAP de cinq étoiles, mais cette cote expirera en décembre 2025. Les caractéristiques de sécurité standard comprennent un freinage d’urgence autonome, une aide au maintien de voie et un régulateur de vitesse adaptatif. Le pack Vision en option ajoute une caméra à vision panoramique, une surveillance du conducteur et une alerte de trafic transversal avant pour 2 000 $ supplémentaires.

Toutes les versions incluent désormais les services connectés Mazda, la connectivité USB-C et la mise en miroir sans fil des smartphones. Les versions supérieures offrent un accès sans clé, des sièges en cuir et un système audio Bose haut de gamme.

Coûts de fonctionnement : supérieurs à la moyenne

La Mazda 3 est plus coûteuse à entretenir que de nombreuses rivales, coûtant 2 284 $ sur cinq ans, contre moins de 1 500 $ pour certains concurrents. Ceci, combiné à une consommation de carburant plus élevée, rend la possession à long terme moins économique.

Le verdict : une voiture de conducteur, mais pas la plus pratique

La Mazda 3 reste un choix incontournable pour les conducteurs qui privilégient la maniabilité et le style plutôt que l’aspect pratique et l’efficacité. C’est une voiture raffinée et bien construite qui offre une expérience de conduite plus engageante que la plupart des petites voitures. Cependant, son espace limité, ses coûts d’exploitation élevés et sa plate-forme vieillissante signifient que des alternatives comme le BYD Dolphin ou la Toyota Corolla SX méritent d’être envisagées. Si vous n’avez pas besoin d’un intérieur spacieux ou si vous ne privilégiez pas l’économie de carburant, la Mazda 3 reste un concurrent sérieux.