Une nouvelle marque chinoise de véhicules électriques (VE), Firefly, se prépare à entrer sur le marché australien, offrant une nouvelle alternative dans un segment en pleine expansion. Contrairement à de nombreux concurrents axés sur les SUV ou les utilitaires, Firefly sera lancé avec une berline compacte quasi haut de gamme, visant un créneau moins encombré que le paysage plus large des véhicules électriques.
Firefly : la sous-marque de Nio
Firefly appartient à Nio, un fabricant chinois de véhicules électriques connu pour son statut indépendant (n’appartenant pas à l’État). La société finalise des accords avec un distributeur australien pour garantir une entrée sur le marché fluide, conforme et durable. Des essais routiers sont actuellement en cours pour répondre aux normes de sécurité australiennes, après avoir obtenu avec succès les notes Euro NCAP cinq étoiles avec une protection de 96 % des occupants adultes.
Positionnement et tarification
La berline Firefly se positionne comme une avancée par rapport aux options économiques comme la BYD Dolphin Surf (Atto 1), avec un prix européen d’environ 29 900 € (~ 53 300 A$). Il proposera un seul moteur électrique de 105 kW avec propulsion arrière et une batterie de 41,2 kWh offrant jusqu’à 330 km d’autonomie (WLTP). La charge prend en charge jusqu’à 11 kW CA et 100 kW CC, ainsi que la capacité véhicule à charge (V2L) pour alimenter des appareils externes.
Caractéristiques et spécifications
La Firefly mesure 4 003 mm de long, ce qui la rend légèrement plus grande qu’une Toyota Yaris. Le véhicule dispose d’un éclairage extérieur distinctif avec des phares et des feux arrière circulaires à LED, un système d’infodivertissement à écran tactile de 13,2 pouces et un groupe d’instruments numériques de 6,0 pouces. Les caractéristiques intérieures comprennent un éclairage ambiant, un rétroviseur numérique, un stationnement semi-autonome et un système audio Dolby Atmos à 14 haut-parleurs. Les versions supérieures offrent des sièges massants ventilés, un toit panoramique et un hayon électrique.
Sécurité et stockage
Le Firefly donne la priorité à la sécurité avec un freinage d’urgence autonome standard (avant et arrière), une surveillance des angles morts, un régulateur de vitesse adaptatif, une assistance au maintien de voie et une reconnaissance des panneaux de signalisation. Le stockage comprend 404 litres d’espace de chargement (extensible à 1 253 L avec les sièges rabattus) et 92 litres supplémentaires sous le capot. Le design intérieur comprend une console centrale minimaliste, permettant un accès facile au siège du conducteur de chaque côté.
Stratégie d’expansion de Nio
Firefly n’est pas la seule extension de sous-marque de Nio. La société a également lancé Onvo, une marque de véhicules électriques axée sur la famille pour l’Europe, avec des dépôts de marque en Australie suggérant de futurs lancements potentiels. La possibilité d’introduire l’offre de batterie en tant que service (BaaS) de Nio – permettant l’échange de batteries au lieu de la recharge traditionnelle – en Australie reste floue.
L’arrivée de Firefly souligne la concurrence croissante sur le marché australien des véhicules électriques, tirée par les constructeurs chinois qui cherchent à s’implanter dans une région où la demande de véhicules électriques est croissante. L’accent mis par la marque sur un segment compact et quasi haut de gamme pourrait séduire les acheteurs à la recherche d’une alternative aux véhicules électriques plus gros ou d’options axées sur le budget.
